Les 3A -ALERTER - S'ALLONGER - ATTENDRE-

Publié le par MAX

Dimanche 18 Septembre : Les "3A":

ALERTER – S'ALLONGER - ATTENDRE

Je me suis réveillé tardivement. Je n'étais pas en grande forme.Je mettais ça sur le mauvais temps.

Les heures s'écoulaient, je suis allé bricoler à mon atelier , et en fin de matinée Caroline m'a appelé pour le repas.

Je n'avais pas très faim. A vrai dire, je ne me sentais pas très bien. J'ai parlé avec Caro et elle s'est vite aperçue que quelque chose n' allait pas chez moi. Elle me dira plus tard qu'elle ne comprenait pas les mots qui sortaient de ma bouche.. J'étais en train de faire un malaise ….. Je ne comprenais pas ce qui était en train de se produire. Caro a réagi très vite et a appelé le 15. Les symptômes étaient transitoires.

Une fois les pompiers arrivés, ils m'ont pris les constantes, et m'ont conditionné pour le transport direction l'hôpital PASTEUR aux Urgences. J'ai été conduit dans une petite salle, une médecin urgentiste est entrée. Elle m'a posé quelques questions, elle m'a examiné.

Après les dernières recommandations, je suis donc rentré à la maison le dimanche soir avec Caroline. Je sentais bien qu'elle avait peur que cela recommence. Pendant l'après-midi, Valérie et Denis ont pris le relais avec Jean. Du coup, ils avaient un apéro de prévu le soir et en récupérant Jean on a aussi un peu décompressés en leur compagnie.

Le lendemain , lundi, l' infirmière a appelé à la maison. Après concertations entre médecins, je devais être hospitalisé. Un coup dur mais il le fallait.

Je sentais la détresse de Caroline. C'était dur pour elle, car elle avait déjà vécu ce traumatisme, et supporte tellement de choses au travers de moi. Notre Amour était toujours là et solide comme de la roche. (Quelle roche??? CM)

Mais allait-elle tenir ? Et moi vais-je pouvoir voir sa détresse sans que cela me touche..EH bien Non !!Ce n'était pas possible.

Nous sommes allés les deux dans la N°19 RDC du service de Neuro. Surprise: Carole la kiné était là pour un patient et ne voulait pas croire à mon retour en Neuro. Ce visage et cette voix familière rassure. Caro a retrouvé les infirmières bienveillantes et souriantes qu'elle connaissait (Joanne, Marie-Laure, Sylvia, Lucille..). Cela l'apaisait et moi aussi. Après avoir sorti mes affaires de mon sac, j' ai pris Caroline dans mes bras en lui disant ''Ne t'inquiète pas je vais m'en sortir''. Elle me serra fort également.J' étais triste mais je faisais tout pour ne pas lui montrer mon inquiétude. Elle a craqué. A ce moment, le Dr. B est entrée. Elle voulait comprendre la raison de mon hospitalisation. Caro n'arrivait plus à arrêter ses sanglots.

Ensuite, Caroline devait partir pour rejoindre Jean. Je l'ai accompagnée et après lui avoir fait un bisou je regardais sa voiture partir. J'avais une boule au ventre.

Le 20-01 et le 21-09 ils n'ont pas trouvé de sang dans le Liquide céphalo-rachidien C' était une bonne chose. J'ai fait également un examen Neuro qui s'avérait négatif . L'EEG était normal mais j' ai dû le refaire car il y a eu suspicion d'une crise d'épilepsie.

La probabilité du retour du lymphome est peu envisageable, car en juillet il n'y avait rien à l'IRM. J'étais néanmoins inquiet car j'avais depuis plusieurs jours une toux persistante .

Le22-09 impossible de me piquer pour m'injecter le produit de contraste. Je ne sais plus exactement le nombre de personnes qui ont essayé, mais je dirais six personnes différentes. Malgré leur expérience ils ont dû se résigner à ne pas faire la deuxième partie de l'IRM.

Le vendredi 23-09 devait être ma sortie de l'hôpital.(enfin je le pensais) . Mes affaires étaient prêtes. L'infirmière est venue me dire que j'avais un dernier examen à faire avant de partir. J'étais déçu mais il le fallait. Par précaution, il me faisait passer une radio des POUMONS. Cela a été très rapide, mais ce n'est pas pour autant que je suis sorti de suite. Je devais encore attendre mon dossier médical. 11H30 tout était bouclé, Ouf Ah j'étais bien. Caro était passé chez le chocolatier STRACKAR de KAYSERBERG pour en offrir au service.

Ensuite nous sommes allés au restaurant avant de retourner à la maison. Ouf le pire était derrière nous.

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